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Déjà trois jours que la quatorzième édition du Championnat d'Europe de football a débuté. Elle se déroule en Pologne et en Ukraine du 8 juin au 1er juillet 2012. Le nombre total de matchs joués est de 31 ; ils sont répartis sur huit stades Polonais ou Ukrainien. (Cf. illustration en pied de page)

Les deux pays d’accueil sont des pays ayant un niveau de vie faible. On peut donc espérer que cette compétition leur servira de tremplin économique.

Quels effets sur l'économie ?

Les différents travaux d’aménagement et d’organisation ont dopé l’activité des deux pays. En effet, dès 2009, les travaux avaient déjà influencé la croissance économique de la Pologne ; c’était le seul pays d’Europe à ne pas avoir connu de récession. Notons que les investissements représentent plus de 1% du PIB et que 83% concernent l’aménagement des transports. En effet, le nombre d'autoroutes et de voies rapides étaient insuffisants pour répondre aux flux important de visiteurs. De son côté, le tourisme devrait également booster l’économie : la Pologne attend près d’un million de visiteurs courant juin, soit 10% du nombre de touristes venus sur l'ensemble de l'année 2011.

En comparant avec les autres compétitions, l’Euro 2012 devrait augmenter la richesse nationale du pays de sept à huit milliards d'euros. Celle-ci voudrait également profiter de cet événement pour redorer son image et sortir des vieux clichés du régime communiste.

Néanmoins, pour l’Ukraine, cela semble moins rose : la moitié de la facture totale a été financé par l’état et ce sera le contribuable qui devra payer durant de nombreuses années. Pour le reste, il s’agit d’investissement d’entreprises publiques et de capitaux privés. Ajoutant à cela le boycott lié à l’arrestation de Loulia Tymochenko, il n’est pas certain, qu’une fois le championnat terminé, le pays en tire des bénéfices sur le long terme.

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Les Stades d'acceuil de l'Euro 2012